Le mot « Forex » est issu de la contraction des termes anglais Foreign Exchange, C’est le marché des changes sur lequel les devises dites convertibles sont échangées l’une contre l’autre, à des taux de change qui varient sans cesse.
Ce marché, mondial par nature, est le deuxième marché financier de la planète en volume global, derrière celui des taux d’intérêt. Il est néanmoins le plus concentré et le premier pour la liquidité des produits les plus traités comme la parité EUR/USD.
Selon le dernier rapport de la BRI en date de 2011, le trading sur le marché des changes a augmenté de 20 % depuis 2007 pour atteindre 3981 milliards de dollars. Le Royaume-Uni et les États-Unis restent largement en tête des changes, avec plus de 36,7 % de parts de marché pour Londres et 17,9 % pour les États-Unis. La France se situe loin derrière, avec seulement 3 % des échanges mondiaux, en nette baisse depuis 1995.
De plus, la grande majorité des transactions sont spéculatives (et ne durent pas plus de sept jours) et non pas commerciales.
Depuis les années 2000 et la mise en application de la directive MiFID, tous les
investisseurs, particuliers et professionnels, peuvent maintenant négocier sur le marché des changes pour des montant plus faibles par l’intermédiaire de courtiers.
Le marché du Forex est ouvert 24 heures sur 24. En effet, les principales places
boursières dans le monde se relaient (Londres, puis New York, puis Sydney, puis Tokyo) ne causant ainsi aucune interruption pour les traders, à l’exception des weekends.
Les négociations sur le Forex ne se font pas sur un marché organisé mais sur un marché interbancaire.
Une des caractéristiques essentielles des échanges sur le Forex est l’effet de levier important, proposé par les courtiers. L’effet de levier permet de mettre sur le marché une somme jusqu’à 100 fois supérieure à celle que le client possède.